Les
planètes du système solaire
sont au nombre de huit. Dans l'ordre
de la plus proche à la plus éloignée
du soleil: Mercure, Vénus, Terre,
Mars, Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune.
Elles tournent sur elle-même et
autour du soleil.
Mais
la représentation qui est faite
dans les manuels scolaires, livres,
posters ... donnent une idée
fausse des dimensions des planètes,
des distances entre elles et des vitesses
de rotation.
Nous
avons donc regardé la vidéo
ci-dessous :
Le
système solaire à l'échelle
Pour
mettre en évidence les distances
réelles de ces planètes
par rapport au soleil, nous avons pris
comme échelle 1cm =1 000 000
km ce qui donne 45m pour la distance
Soleil - Neptune.
Dans
la cour de l'école nous avons
positionné les photos du soleil
et des planètes sur un mètre
ruban de 50 mètres à l'échelle
:
1cm
= 1 000 000 km
45
m = la longueur de notre cour !
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Toujours
avec cette même échelle
la planète la plus grosse du
système solaire, Jupiter, aurait
un diamètre d'environ 1,5mm.
Nous avons pu visualiser avec une perle
de cette taille que la maîtresse
nous a donnée à chacun.
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VISION
Fabriquer
une loupe
Comment
arriver à lire une texte écrit
tout petit (police 4) sans loupe? Nous
avons donc fabriqué une loupe
en utilisant l'effet sténopé.
Pour cela nous avons fait un trou avec
la point du compas dans un morceau de
carton.
Explication
: Regarder à travers
un petit trou réduit la taille
du cercle flou autour de l’image.
L'œil peut ainsi faire une meilleure
mise au point de l'image et voir ce
qu’il ne pourrait voir de manière
habituelle, comme les caractères
très petits d’un texte.
C’est ce que l’on appelle
l’effet sténopé.
Les populations dites primitives utilisaient
déjà l'effet sténopé
: les esquimaux façonnaient
des lunettes en faisant des trous dans
des os d'animaux et les indigènes
des Philippines faisaient de même
dans des coquillages.
Vision
binoculaire
Nous
avons réalisé une expérience
pour mettre en évidence la vision
binoculaire. La vision binoculaire est
un mode de vision dans lequel les deux
yeux sont utilisés simultanément.
Le mot binoculaire vient du latin :
bini pour « double » et
oculus pour « yeux ».
Lors
d’une vision à l’infini,
les deux images provenant de chacun
des deux yeux sont très semblables.
Lors de la vision d’un objet plus
rapproché, les images obtenues
par l’œil gauche et l’œil
droit sont légèrement
différentes, car le point d’observation
est différent. Le cerveau interprète
ces deux images et permet une perception
en 3 dimensions de l’objet. C’est
ce que l’on appelle la vision
binoculaire.
Pour mettre en évidence cette
vision binoculaire nous avons construit
un cylindre en roulant une feuille de
papier. Nous avons regardé à
travers cette lunette avec l’œil
droit en fermant l’œil gauche
et ensuite nous avons fait l'inverse
pour déterminer notre œil
directeur. L'œil directeur fait
la mise au point sur l’objet à
l’infini. Nous avons placé
notre main gauche à côté
du tube de papier (oeil droit directeur)
et main droite pour un oeil directeur
gauche. Nous avons regardé à
travers le tube avec l'oeil directeur.
Résultat:
Les deux images se superposent. On voit
le mur de la classe (portraits) bien
net dans un trou de la main, ce qui
est très impressionnant.
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ÉLECTRICITÉ
Aux
mois de janvier et février
nous avons réalisé plusieurs
expériences en électricité.
Tout d'abord nous avons fait une expérience
d'électrostatisme : il suffit
de frotter une règle en plastique
avec un chiffon bien sec. La règle
est électrisée et en
l'approchant de petits bouts de papier,
ceux-ci se collent à la règle.
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Nous
avons réalisé plusieurs
expériences. Nous avons d'abord
allumé une ampoule avec seulement
une pile plate. L'ampoule présente
deux pôles : la vis et le plot.
Il suffit de mettre en contact ces
pôles avec chacune des lames
de la pile pour l'éclairer
(cela marche dans les deux sens).
Pour
identifier les isolants et les conducteurs,
nous avons testé différents
matériaux : la laine, le raphia,
le bois, le plastique. Ce sont des
isolants : la lampe ne s'éclaire
pas car ils ne sont pas conducteurs
d'électricité. L'aluminium,
le trombone métallique, le
fil de cuivre sont conducteurs : la
lampe s'allume.
Nous
avons réalisé des montages
pour éclairer deux lampes avec
une seule pile. Il existe deux sortes
de montage : le montage en série
et le montage en parallèle.
MÉLANGE DE COULEURS
Synthèse
soustractive
Les
couleurs primaires sont des couleurs
qui ne peuvent se reproduire en mélangeant
d'autres couleurs : en synthèse
soustractive (celle utilisée
en peinture ou en imprimerie), il s'agit
du cyan, du magenta et du jaune.
Le
mélange de jaune et de cyan donne
le vert, le jaune et le magenta du orange
et le cyan et le magenta du violet.
Nous
avons travaillé avec des fiches
colorées transparentes afin de
retrouver par superposition des couleurs
les 3 éléphants Elmer
demandés.
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Dans
un deuxième temps nous avons
fabriqué des toupies pour vérifier
les mélanges des couleurs fondamentales:
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A
gauche la toupie colorée et à
gauche la même toupie en rotation.
Synthèse
additive
Nous avons réalisé une
expérience avec 3 lampes torches,
3 filtres transparents vert, bleu et
rouge. Nous avons réglé
les lampes torches afin d’obtenir
des spots de 20 cm de diamètre
environ sur un mur de la classe (volets
baissés). Nous avons placé
les filtres devant les lampes afin d’obtenir
des spots colorés. Nous avons
d'abord observé le mélange
des spots deux à deux:
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Le rouge et le bleu donne du magenta
Le
vert et le bleu donne du cyan
Le
vert et le rouge donne du jaune
L'addition
des lumières rouge, verte, rouge
donne de la lumière blanche.
C'est ce que l'on appelle la synthèse
addiive RVB utilisée par exemple
dans les écrans d'ordinateurs.
DÉCOMPOSITION
DE LA LUMIÈRE BLANCHE
Nous
avons réalisé une expérience
pour décomposer la lumière
blanche (lumière du soleil).
Pour cela nous avons utilisé
des bassines remplies d'eau et des miroirs
que nous avons placé dans les
bassines de manière à
ce qu'ils soientt inclinés avec
une partie immergée et une partie
hors de l'eau. Nous avons utilisé
des feuilles blanches pour observer
les couleurs. Nous avons pu distinguer
dans l'ordre le rouge, l'orange, le
jaune, le vert, l'indigo et le violet.
Lorsque la lumière est décomposée,
c’est le phénomène
de diffraction. Dans un arc-en-ciel,
ce sont les gouttes d'eau en suspension
dans l'atmosphère qui décomposent
la lumière du soleil. Nous avons
ensuite réalisé la même
expérience en classe avec un
prisme.